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Parking Beauséjour : la colère légitime des usagers
Interpelé à de nombreuses reprises par des riverains et usagers excédés de l'état de délabrement du parking Beauséjour, j'ai adressé un courrier à la présidente de Nantes Métropole, en relayant leur colère. En voici le texte :
Madame la Présidente,
Je souhaite appeler votre attention sur l’état déplorable du pôle d’échanges P+R de Beauséjour, censé permettre aux automobilistes de stationner leur véhicule et aux cyclistes leur vélo, avant de prendre les transports publics, bus et tramway.
Considéré comme une vitrine de la politique de notre métropole en matière de multimodalité des déplacements lors de son inauguration il y a une trentaine d’années, cet équipement est aujourd’hui dans un état d’entretien déplorable.
Odeurs d’urine et d’excréments dans les escaliers, sol du parking jonché de déchets divers et parfois dangereux, absence de vidéosurveillance…
Les usagers sont soumis à des conditions absolument intolérables, d’autant plus insupportables que l’extension du stationnement payant en centre-ville et les conditions de plus en plus compliquées de circulation pourraient en faire un équipement précieux pour accompagner nos concitoyens dans leur vie quotidienne.
De par son emplacement, le P+R de Beauséjour constitue pourtant un équipement utile aux habitants de quartiers voisins de Nantes, Orvault et Saint-Herblain qui ne sont pas directement desservis par les transports en communs et ont besoin de leur voiture lorsqu’ils reviennent de leur journée de travail ou de leurs démarches en centre-ville – je pense notamment aux personnes âgées ou aux familles qui doivent aller récupérer des enfants à la crèche ou chez leur assistante maternelle.
A la différence d’autres parkings de rabattement, qui bénéficient tant à des habitants de la métropole qu’à des habitants de sa première couronne, ce parking est d’intérêt citoyen quasi exclusif de ceux qui en ont financé la construction. Il devrait à ce titre bénéficier d’une attention et d’un soin tout particuliers : chacun peut constater, au regard de sa décrépitude révoltante, qu’il n’en est rien.
Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir m’indiquer quelles solutions vous entendez mettre en œuvre pour redonner dans les plus brefs délais à cet équipement le niveau de sécurité, de propreté et d’hygiène que nos concitoyens sont en droit d’exiger.
J’adresse bien évidemment copie de ce message à Pascal Bolo, président de notre société opératrice des transports métropolitains, dont l’une des missions consiste à « garantir aux clients un transport public à haut niveau de service ».
Croyez, madame la Présidente, en mes sentiments les meilleurs,