Désigné candidat de la majorité présidentielle pour l'élection législative de Nantes-Orvault-Sautron, je mesure pleinement la responsabilité qui m'est confiée.
Je remercie toutes celles et ceux qui m’ont fait confiance, ont soutenu ma démarche, et m’encouragent dans la compétition qui s’ouvre. Je souhaite que cette campagne électorale soit apaisée et sereine, respectueuse, et utile au choix de nos concitoyens.
Car les 12 et 19 juin prochain, c’est bien un choix entre deux projets politiques, deux visions de la France et de l’Europe, deux manières aussi de concevoir l’action publique, qui sera proposé.
Député de ce territoire que je connais tant, où j’ai grandi et fondé ma famille, je veux contribuer à la mise en œuvre d’un projet de protection, d’émancipation, de liberté et de progrès : le projet présidentiel.
Mon engagement aux côtés d’Emmanuel Macron est le fruit de convictions profondes : il nous faut à la fois protéger les plus fragiles des aléas et de la dureté de la vie, permettre à chacun, où qu’il réside et d’où qu’il vienne, de se réaliser pleinement dans la société, favoriser la liberté de créer et d’entreprendre, saisir toutes les opportunités du progrès scientifique et technologique pour surmonter les défis du présent - au premier rang desquels le défi climatique.
Je proposerai aux électeurs et électrices d’éviter à notre pays une cohabitation qui ne serait rien d’autre qu’une suite de conflits institutionnels permanents : conflits entretenus par un Premier ministre autoproclamé dont nul ne peut ignorer le caractère velléitaire et brutal, face à un président légitime largement réélu ; conflits entre la France et l’Europe, au moment même où la solidarité européenne est la plus indispensable, pour faire face à l’expansionnisme russe et aux tentations nationalistes. Conflits au sein même d’une majorité qui ne serait qu’une alliance de circonstances, mais que tout oppose sur les relations internationales, la vision de l’économie, la laïcité, la construction européenne.
Engagé dans la vie locale depuis des années, je ne tiens pas ma légitimité de combinaisons d’arrière-boutiques ou de marchandages politiciens. Ma candidature est le signe de la reconnaissance d’un parcours singulier, politique et personnel. Je sais d’où je viens et ce que je dois à la République. Elle m’a permis, enfant de Nantes Nord, petit fils d’un pépiniériste algérien, de faire des études, de devenir ingénieur, de siéger au conseil communautaire de notre métropole. Député, je veux agir à la racine des ressentiments, des difficultés sociales et culturelles qui alimentent le vote pour les extrêmes. Ces racines, je les connais. Elles se nomment exclusion sociale, assignation à résidence, mais aussi remise en cause du pacte républicain. Elles se traduisent par des tensions et des violences contre lesquelles il faut lutter sans faiblesse aucune, car elles épuisent nos quartiers et nos communes. Député, j'oeuvrerai pour une société plus ouverte, plus inclusive, et plus fraternelle, respectueuse de chacun.
Je mesure l’honneur qui m’est fait par cette désignation, et je mesure aussi ce que signifie la tâche d’un député, puisque j’ai siégé à l’Assemblée nationale au cours de la dernière législature. Cette expérience m’a fait toucher du doigt, notamment lors du grand débat que nous avions porté dans la circonscription, la nécessité de maintenir un dialogue permanent entre élus et citoyens. Député, je renouerai avec cette manière de faire : mon ambition n’est pas seulement d’être un député pour vous, mais pleinement un député avec vous.
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