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Retraites : une réforme responsable

Pour faire face à ce défi, plusieurs solutions sont possibles :

 Réduire en moyenne de 750 euros par an les pensions de retraite ? La majorité présidentielle refuse cette solution, qui serait injuste pour les retraités.

 Augmenter les cotisations salariales ? Cela représenterait 450 euros de salaires en moins par an. Nous nous refusons à réduire ainsi le pouvoir d’achat des salariés.

 Par des impôts nouveaux, dans un pays qui a déjà le record des taux d’imposition ? Je n’ai pas été élu pour augmenter la pression fiscale.

 Par de nouveaux déficits ? Notre économie ne s’en relèverait pas : l’objectif est de faire baisser la dette, pas de la creuser.

 Par des économies ? Mais lesquelles, alors que notre système éducatif, notre défense, notre santé, la transition écologique appellent de nouveaux investissements publics ?

 Reporter l’âge de départ en retraite. Ce n’est pas une décision facile à prendre. Mais c’est la voie la moins pénalisante, dès lors que sont mieux prises en compte les réalités individuelles de chacun. Avec la réforme, 40 % des Français partiront avant l’âge légal (contre 25 % aujourd’hui). Celles et ceux qui ont cotisé tout au long de leur vie professionnelle pour une carrière pleine verront leur retraite atteindre au minimum 85 % du SMIC.

« Quelle majorité prendrait plaisir à réformer les retraites, au risque des contestations et de l’impopularité ? Tous nos voisins, quelle que soit l’orientation politique de leur gouvernement, ont un âge de départ en retraite supérieur au nôtre. Cela ne doit rien au hasard, mais à une réalité démographique qui s’impose à tous. »

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