Madame, Monsieur,

Il y a un an, à Nantes, Orvault et Sautron, une majorité d’entre-vous m’a désigné pour siéger, en votre nom, à l’Assemblée nationale. Pour y voter la loi. Pour y contrôler l’action du gouvernement. Pour évaluer nos politiques publiques. Pour contribuer à leur amélioration.

Cette mission qui m’a été confiée, je l’exerce en fidélité aux engagements que j’avais pris devant vous : l’engagement d’agir en cohérence avec le projet du Président de la République, en loyauté au sein de la majorité. L’engagement d’agir pour améliorer votre quotidien et pour affronter les crises multiples que notre pays et notre société traversent. L’engagement, enfin, d’agir avec vous, dans l’écoute mais sans jamais céder à qui crie le plus fort, ou tente d’imposer ses vues par la violence ou les intimidations.

Un an après, est venu le temps d’un premier bilan : je mesure le chemin qu’il nous faut encore parcourir, mais dans une société qui succombe trop souvent aux poisons des divisions et de l’auto-dénigrement, il n’est jamais inutile de rappeler que la France avance.

La France avance grâce à ceux qui prennent des risques pour créer leur activité, grâce à ceux qui travaillent dans ses entreprises comme dans ses services publics. La France avance grâce à ceux qui étudient, qui cherchent, font progresser nos connaissances scientifiques, technologiques. La France avance grâce à ceux qui s’engagent, dans les associations, dans notre vie culturelle et sportive, ou tout simplement, au quotidien, en étant attentifs aux autres : leurs proches, leurs voisins…

Et la France avance également grâce aux décisions prises au Parlement. Les résultats obtenus – pour vaincre le chômage, pour améliorer notre niveau de vie, pour garantir notre sécurité intérieure comme extérieure, pour faire face à la crise climatique – sont le fruit de décisions collectives et d’engagements individuels.

Et les défis qu’il nous faut relever ne seront surmontés que si nous savons cultiver cette conscience d’un destin commun. Un destin qui transcende nos légitimes différences de croyances, de pensée, d’origines sociales.

Que vous m’ayez ou non, il y a un an, accordé votre confiance, je suis le représentant de chacune et chacun d’entre-vous. La responsabilité qui m’a été confiée m’oblige. Et en premier lieu à vous rendre compte de mon action. C’est l’objet de ce document que, pour des raisons de sobriété financière et environnementale, je publie en version numérique.

A la rentrée, je vous donnerai rendez-vous pour que nous puissions, de vive-voix, échanger sur tous les sujets qui le composent.

D’ici là, je vous souhaite une bonne lecture… et un bel été !

Gaza : les actes plutôt que les postures
10 avr. 2024
Appeler la France à saisir la Cour Pénale Internationale sur la situation à Gaza. C’est l’objet d’une proposition de résolution parlementaire déposée à l’Assemblée nationale. Voici ma position, en toute transparence.