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Projet de déchetterie industrielle à Sautron : mon point de vue

Le projet d’installation d’un centre de tri de déchets artisanaux et industriels à Sautron et ses conséquences sur la qualité de vie des riverains soulève des inquiétudes.   

Sensibilisé sur cette question par des habitants dès avant mon élection, j’ai porté depuis, avec mon équipe une grande attention à ce dossier.   

Dès le lendemain de mon élection (au sens propre du terme), lors de mon entretien avec le Préfet et le sous-Préfet en charge, j’ai évoqué ce projet comme un dossier à mes yeux prioritaires.   

J’ai dans les premières semaines de mon mandat assisté à une réunion de l'ASPEC, qui s’oppose au projet, en compagnie de Marie-Cécile Gessant, maire de Sautron, avec laquelle j’agis en parfaite et constante concertation.   

Convaincu de la nécessité de trouver une solution alternative, à un autre emplacement dans l’agglomération, j’ai adhéré à l’association sautronnaise de protection de l’environnement et du cadre de vie (ASPEC), afin de lui signifier clairement mon soutien.   

A la suite de mes interventions, l’État a pris la décision de conditionner la réalisation du projet à une procédure environnementale, ce qui n’était jusqu’alors pas le cas.   

Le porteur du projet a donc repris son dossier, et a procédé à des modifications significatives à son projet initial afin d’en atténuer certaines nuisances potentielles : c’est notamment le cas sur le plan sonore, par des mesures de protection acoustiques ou sur le plan environnemental, par un repositionnement des zones d’activité projetées sur la parcelle pour prendre en compte la réalité hydraulique, par des mesures d’intégration paysagères ou encore, sur le plan fonctionnel, avec des engagements sur les horaires de circulation des camions livrant et répartissant les déchets dans les centres de traitement, qui ne seront pas installés sur place.  

Une réunion s’est tenue en préfecture à laquelle j’étais représenté, il y a quelques semaines, au cours de laquelle le projet modifié a été présenté.   

Cette réunion a permis de mettre en évidence que si certaines inquiétudes ont été prises en compte, celles-ci ne sont pas entièrement apaisées : l’augmentation du trafic de camions, sur une portion de route – l’entrée de Sautron- qui va faire l’objet prochainement d’aménagements conséquents (zone de trafic apaisé, avec pistes cyclables notamment) parait peu compatible avec la poursuite du projet.   

La maire de Sautron a rappelé son opposition à sa réalisation, et je lui renouvelle mon soutien dans cette position.   

Nous sommes là face à une contradiction somme toute assez classique, qui voit s’opposer deux intérêts légitimes : le développement d’équipements de tri et de répartition de déchets artisanaux et industriels indispensables à la mise en œuvre du recyclage de nos déchets (c’est un impératif économique et écologique) et la préservation de la qualité de vie des habitants.  

Je demeure convaincu qu’il existe, sur notre agglomération, d’autres solutions de localisation d’un tel projet, conformes aux impératifs de l’entreprise, qui a besoin d’un site situé à proximité du périphérique, au Nord de l’agglomération et moins impactantes pour les habitants.   

Nantes Métropole, par la voix de ses représentants lors de la réunion en préfecture, a déclaré « prendre acte » de l’opposition de la maire de Sautron. Je pense que cela n’est pas suffisant : la création de notre communauté urbaine s’est faite pour rendre plus forts chacune des communes qui la composent.   

C’est pourquoi je souhaite que Nantes Métropole, dotée de services ayant cette compétence, se mobilise pour identifier des sites d’implantation plus adaptés sur l’ensemble de son territoire, pour qu’elle les propose à l’entreprise.   

Les membres de l’association sautronnaise de protection de l’environnement et du cadre de vie (ASPEC), lors de leur dernière assemblée générale, à laquelle j’ai assisté en compagnie de votre maire, ont décidé d’engager des actions en ce sens, pour sensibiliser la présidente de Nantes Métropole et l’ensemble du conseil métropolitain à ce dossier.   

En tant que conseiller communautaire, d’opposition, je les soutiens dans ces démarches.   

Je demeurerai aux côtés de la maire de Sautron pour tenter d’obtenir une issue conforme aux attentes des riverains.

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Appeler la France à saisir la Cour Pénale Internationale sur la situation à Gaza. C’est l’objet d’une proposition de résolution parlementaire déposée à l’Assemblée nationale. Voici ma position, en toute transparence.