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Retour sur 48h d'immersion avec les forces de l'ordre

Mounir Belhamiti s’était engagé à partager, régulièrement, le quotidien d’acteurs de la vie sociale et économique de la circonscription : après deux journées en immersion dans les services du ministère de la Justice, en janvier dernier, vient aujourd’hui le tour des acteurs locaux de la sécurité. Occasion pour le parlementaire de mieux comprendre les difficultés rencontrées, les insuffisances de l’action publique, mais aussi de voir ce qui marche, de tirer les leçons de l’expérience des policiers municipaux, gendarmes, policiers nationaux, CRS… et de leur témoigner du soutien de leur député.

Contrôle de vitesse et de stupéfiants, constatation d’un cambriolage, sécurisation générale de la ville au travers de rondes… La première journée, passée avec Marie-Cécile Gessant, maire de Sautron, a permis d’établir des échanges francs et directs avec les gendarmes et la police municipale de la commune. 

Que cela soit sur leurs conditions de travail, les matériels utilisés, la valorisation des nouveaux moyens arrivés ces dernières années, la passion de leur travail, et bien évidemment les évolutions juridiques souhaitables, rien n’a été mis sous le tapis.

Le lendemain, place au commissariat de police d’Orvault. Si tous les acteurs ont salué l’augmentation des effectifs de la police nationale sur la circonscription nantaise, des interrogations demeurent sur l’évolution de notre société, la montée de la violence, les trafics de stupéfiants qui gangrènent nos quartiers. La réponse pénale fait également débat. Mounir Belhamiti garde particulièrement en tête les échanges directs avec les fonctionnaires de police, où chacun a pu lui parler de son parcours et de ses expériences.

De 20h00 à 1h00, c’est avec une unité de la BAC (Brigade Anti-Criminalité) du commissariat central de Nantes que s’est achevée l’opération : une nuit mouvementée comme trop souvent sur notre métropole, au cœur des maux de notre société.

De tous ces échanges et de cette expérience, Mounir Belhamiti tire trois leçons principales.

La première leçon, c’est que notre sécurité, c’est une chaine qui relie des acteurs différents, mais aux destins liés : tout ce qui affaiblit les uns affaiblit les autres. Ainsi, une police municipale armée, comme à Sautron et Orvault, sécurise les policiers municipaux eux-mêmes : ils savent qu’en cas d’attaque, ils ont les moyens de se défendre. Mais cela permet aussi, et les gendarmes lui ont expliqué, d’assurer une collaboration plus efficace, lors des interventions, entre la gendarmerie et la police municipale.

La deuxième leçon, c’est que la connaissance du terrain est déterminante : des policiers ou gendarmes insérés dans la population sont plus efficaces pour détecter les risques, mais aussi plus accessibles. Les efforts déployés pour accueillir les victimes, entendre leur parole, enregistrer leurs plaintes, portent leurs fruits. Investir sur les moyens matériels des policiers et gendarmes, c’est aussi un investissement social. Car c’est permettre à nos policiers et gendarmes d’effectuer correctement leur travail : un travail basé sur l’humain.

C’est là la troisième leçon, la plus importante : nos forces de sécurité ne sont pas seulement celles qui enquêtent, poursuivent, interpellent. Ce sont aussi celles qui écoutent, rassurent, interviennent lorsque nous sommes démunis face à une agression, un délit, ou lors d’accidents de la circulation qui, parfois, bouleversent nos vies. Elles protègent nos biens, et nos vies. Et lorsqu’elles sont l’objet de campagnes de dénigrement, de slogans démagogiques et simplistes, d’agressions verbales ou physiques, c’est finalement notre sécurité à tous qui est mise en danger.

« Quelques jours après cette expérience, le drame qui a frappé trois jeunes policiers, à Roubaix, nous rappelle à quel point ces femmes et ces hommes, qui prennent tous les risques, méritent notre considération », conclut le député.

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