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Communiqué - Violences à l’occasion des manifestations et rassemblements intervenus entre le 16 mars et le 3 mai 2023 : Mounir Belhamiti siègera à la commission d’enquête parlementaire.

En marge des manifestations sur les retraites, mais également lors du rassemblement non autorisé à Sainte-Soline, des violences particulièrement graves envers les biens et les personnes ont été commises.

Équipés parfois de mortiers d’artifice, de frondes à billes de plomb ou de cocktails Molotov, des groupuscules organisés avaient clairement pour objectif d’attenter à la vie des forces de l’ordre et de créer le chaos.

Comment ces groupuscules sont-ils structurés ? Quelles sont leurs sources de financement ? Quels ont été leurs moyens et leurs modalités d’action ?

C’est pour répondre à ces questions et pour clarifier le déroulement de ces manifestations et rassemblements que l’Assemblée nationale a créé, le 10 mai, une commission d’enquête parlementaire.

Proposée par le groupe Renaissance, la création de cette commission d’enquête a obtenu l’approbation de tous les groupes politiques de l’Assemblée à l’exception de la France Insoumise, des écologistes et des communistes.

Pendant 6 mois au maximum, 30 députés, représentatifs de la diversité politique de l’Assemblée nationale pourront auditionner des témoins et spécialistes de la question. Leur large pouvoir d’investigation doit leur permettre de remettre un rapport, qui pourra inspirer l’action de l’État ou de futures évolutions législatives.

Particulièrement attentif aux questions de sécurité et sensibilisé par les débordements et violences récurrents dont Nantes est le théâtre lors de mouvements sociaux depuis des années, Mounir Belhamiti a été désigné par son groupe pour siéger au sein de la commission d’enquête.

« A Nantes, plus qu’ailleurs probablement, nous savons les exactions de ces groupuscules violents qui, régulièrement, viennent perturber les manifestations et saccager commerces, biens collectifs et mobilier urbain.  Comprendre l’organisation de ces groupuscules de casseurs, investiguer sur leurs sources de financement, leurs modes d’intervention sont autant d’impératifs pour mieux combattre leurs atteintes à la vie quotidienne des citoyens et aux valeurs de la République », explique Mounir Belhamiti.

La réunion constitutive de la commission d’enquête a lieu demain mercredi 24 mai, à l’Assemblée nationale.

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